La journée mondiale de l'herpès

Le 20 novembre, c’est l’occasion de sensibiliser autour de l’infection virale qu’est l’herpès. Cette journée vise à informer les publics, à encourager la prévention mais également permettre une meilleure prise en charge pour les personnes concernées.  

A ce titre, plusieurs objectifs sont donc identifiés : 

💬 Sensibiliser aux modes de transmission, aux symptômes et aux traitements  

🤝 Lutter contre la stigmatisation des personnes touchées 

🩺 Encourager le dépistage

🛡️ Informer autour des bonnes pratiques de prévention 

L’herpès, qu’est-ce que c’est ?  

L’herpès est une infection virale causée par un virus appelé Herpes simplex virus (HSV). Il en existe deux types principaux : 

  • HSV-1 : provoque le plus souvent des boutons de fièvre autour de la bouche 
  • HSV-2 : provoque surtout des lésions sur les organes génitaux  

L’infection se traduit par des petites cloques douloureuses et remplies de liquide, puis de croûtes qui guérissent en quelques jours ou semaines.  

Les symptômes peuvent être accompagnés de picotements, de brûlures ou de démangeaisons avant l’apparition des boutons.  

Bon à savoir : 

🧬 Le virus reste dans l’organisme à vie après la première infection. 

🔄 Il peut revenir par poussées (fatigue, stress, soleil, règles ou baisse d’immunité). 

⚠️ Il est contagieux, surtout lorsque les lésions sont visibles. Peuvent être asymptomatiques.  

💊 Il n’existe pas de traitement pour éliminer le virus mais les antiviraux permettent de raccourcir la durée des poussées et certaines mesures (notamment d’hygiène) aident à limiter la transmission.  

Quelle incidence chez les jeunes ?

Parmi les 15-35 ans, la prévalence de l’herpès est particulièrement élevée.  

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, en 2024, 1 personne sur 5 âgée de 15 à 49 ans, est atteinte d’un herpès génital (HSV-2). En France, le HSV-2 atteint 17% des adultes.  

Entre 2019 et 2024, l’incidence de l’herpès génital a augmenté de 15%, particulièrement chez les 18-25 ans. En cause, la diminution de l’utilisation du préservatif.  

Préjugés et vérités sur l'herpès

Ensemble, déconstruisons les idées reçues !

 

L’herpès ne se transmet que pendant les poussées
Faux : le virus peut se transmettre même sans symptômes visibles car il peut être présent à la surface de la peau de façon intermittente.
L’herpès génital est une maladie rare
Faux : c'est très fréquent, une grande partie de la population mondiale est infectée par un des deux types du virus, souvent sans le savoir.
L’herpès c’est lié à une mauvaise hygiène, c’est la honte !
Faux : Rien n’à voir avec l'hygiène. C’est juste un virus très contagieux transmis par contact direct (baiser, rapport sexuel, etc.).
Une fois qu’on a de l’herpès, c’est pour la vie
Vrai : le virus reste dormant dans les nerfs après la première infection et peut se réactiver à certains moments.
On peut attraper le HSV-1 en partageant un verre ou un rouge à lèvres
Vrai (mais rare) : le virus survit peu de temps à l’air libre, mais la transmission indirecte peut arriver.
L’herpès se soigne complètement avec un traitement antiviral
Faux : les antiviraux ne détruisent pas le virus, mais réduisent la durée et la fréquence des poussées.
Une personne avec de l’herpès ne peut plus avoir de vie amoureuse ou sexuelle normale
Faux : avec une bonne information, de la communication et des précautions (préservatif, éviter les rapports pendant les poussées), il est tout à fait possible d’avoir une vie affective et sexuelle épanouie.

Sources : 

Herpes simplex virus

Selon l’OMS, plus d’un adulte sur cinq dans le monde souffre d’herpès génital 

Herpès : Symptômes, traitements et innovations 2025 – Guide Complet