La journée internationale de prévention des overdoses
La journée internationale de prévention des overdoses, qui est observée tous les 31 août, a plusieurs objectifs :
📢 Sensibiliser les publics aux overdoses
📉 Réduire la stigmatisation des personnes qui consomment des drogues
🎗️ Rendre hommage aux personnes qui ont perdu la vie en raison de surdoses
Une surdose d’opioïdes se manifeste par des effets indésirables, une somnolence qui peut aller jusqu’au coma, une diminution de la fréquence respiratoire voire un arrêt respiratoire.
La surdose peut être mortelle si rien n’est fait.
En 2022, en France, ce sont 638 décès recensés à la suite à d’une surdose liée à la consommation de substances psychotropes.
Dans 80% des cas, ce sont des opioïdes qui sont en cause.
Les opioïdes, ce sont des substances psychotropes de synthèse ou naturelle dont les effets sont similaires à ceux de l’opium sans y être chimiquement apparentés. Ils peuvent également être des médicaments prescrits pour traiter la douleur.
💡Petit rappel :
Les médicaments pour soulager la douleur s’appellent des antalgiques. Ils sont classés selon trois paliers :
Palier 1 : les antalgiques non opiacés (paracétamol, aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et néfopam).
Palier 2 : les opioïdes faibles (tramadol, codéine, opium en association avec le paracétamol).
Palier 3 : les opioïdes forts (morphine).
Dans les opioïdes, on retrouve également les traitements de substitution des opiacés (TSO) et des substances illicites, comme l’héroïne.
Les TSO sont prescrits dans le cadre du sevrage de certaines dépendances.
A ce jour, trois traitements de substitution ont une autorisation de mise sur le marché en France : le chlorhydrate de méthadone, la buprénorphine haut dosage et l’association buprénorphine haut dosage et la naloxone.
⚠️Avoir recours à un TSO s’inscrit dans un protocole de soins bien spécifique.
Dans le cas où il y aurait manifestement une surdose, un antidote existe.
Administrée de façon précoce, celui-ci pourrait éviter 4 décès par surdose sur 5. Cet antidote, c’est la naloxone.
Des kits prêts à l’emploi sont aujourd’hui disponibles gratuitement en pharmacie, à l’hôpital et dans les structures spécialisées d’addictologie (Csapa, Caarud), aux personnes à risque.
Il existe deux modes d’administration de la naloxone : en spray nasal ou par voie injectable. Toutes deux sont destinées à être utilisée par toute personne, même sans professionnelle ou professionnel de santé. Cela permet alors d’agir sans délai, en l’attente des secours.
