Le saviez-vous ? Au moins 24% des familles, en France, ont déjà été confrontées à du cyberharcèlement, dont près d’un quart de jeunes, selon une enquête de l’association E-Enfance, en 2023.
Qu’est-ce que la « e-réputation » ? C’est simplement l’image que l’on se fait sur Internet. Celle-ci est intimement liée aux traces numériques qui, quant à elles, sont l’ensemble des données et des informations à votre sujet laissées par vous-même, ou par d’autres, sur Internet. Attention, elles peuvent également être « subies », lorsqu’il s’agit de mentions en commentaires, sur des publications ou encore des photos, etc.
Penser à regarder ce que les moteurs de recherches disent sur soi ou encore maîtriser sa présence sur les réseaux sociaux peuvent être de bonnes solutions pour gérer ses traces numériques et protéger sa e-réputation.
La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) définit le cyberharcèlement comme étant « le fait de recevoir des messages répétés dont le contenu est teinté de menaces, d’insultes ou de chantage. ». En effet, ce sont souvent des messages qui ont pour but d’humilier une personne, de partager des rumeurs ou encore intimider une personne, sur Internet.
Qu’est-ce qui caractérise un comportement harcelant sur Internet ?
- La répétition de ce comportement
- Une atteinte grave et réelle à la tranquillité de la personne harcelée
- Un lien entre le comportement et ladite atteinte à la tranquillité de la personne
- Une preuve que l’harceleur savait ce qu’il faisait
Le « revenge porn » est une forme de vengeance qui est souvent utilisée, notamment chez les 15-26 ans, selon une étude américaine. Cela consiste en la diffusion, sans le consentement de la ou des personnes, d’un contenu sexuellement explicite.
Plus que l’écran lui-même, c’est l’activité qui est la source de l’addiction en créant un circuit de récompense chez la personne : impossible de gérer son temps d’écran et sa frustration lorsqu’il est impossible d’y avoir accès…
Absence de contrôle, sensation de vide, mauvaise hygiène de vie, isolement… sont autant de symptômes et de risques qui sont associés à la dépendance aux écrans.
Pour s’en défaire, il est tout à fait possible de mettre en pause les notifications et de supprimer les applications qui sont chronophages et inutiles. Attention, si l’auto-régulation ne suffit pas, une consultation avec un addictologue spécialisé et recommandée.
Dans un monde hyperconnecté, il est difficile de passer à côté, surtout dans le monde du travail. Que ce soit pour des personnes salariées ou alternantes, être hyperconnecté peut-être synonyme de performant. Dans l’absolu, rappelez-vous que tout n’est pas urgent et apprenez à déconnecter.
Bien que l’exposition à la lumière bleue, notamment dégagée par les écrans, puisse générer de la fatigue et des douleurs oculaires qui incitent à se reposer, celle-ci est peut également source d’insomnies et de troubles de sommeil.
Afin de limiter ces effets, passez vos écrans en « mode sombre » et évitez les écrans au moins trente minutes avant de se coucher.